S'il reste au Québec quelques braves, le temps est venu de monter aux barricades! La nation est attaquée, menacée, calomniée, vilipendée. La nation qu'on a mis des siècles à forger autour du bassin du Saint-Laurent s'effrite, se disloque, croule sous un barrage de coups venant de partout...
Laissez-moi vous conter cette histoire comme je la vois, comme Franco-Ontarien ayant choisi de devenir Québécois en 1975...
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Jadis un petit peuple arrivé de France s'enracina autour du grand fleuve.
Des alliances se forgèrent avec des tribus autochtones. Un premier métissage, biologique et culturel.
La quiétude du petit peuple connut une fin abrupte avec la conquête britannique.
Une longue période de lutte commença pour protéger la langue et les coutumes françaises.
La répression se faisant plus intense, une rébellion éclata en 1837 pour affirmer le droit à l'autodétermination... budgétaire et autre...
Cette rébellion fut écrasée, et Lord Durham annonça que nous étions un peuple sans histoire, bon pour l'assimilation.
La lutte, jusque là essentiellement laïque, fut remplacée par une vocation plus messianique, courtoisie d'un clergé catholique intégriste...
Notre mission d'évangélisation s'étendrait désormais à l'Amérique, où nos avant-postes ont essaimé...
Avec la Confédération, on nous concéda un demi-État (une province) bilingue, le Québec...
Le reste du pays fit son possible pour effacer toute trace du français à l'extérieur du bassin du Saint-Laurent...
On réprima les Métis, on pendit Riel, on ferma les écoles françaises en Ontario, en Acadie, au Manitoba...
L'hostilité de l'accueil ailleurs au Canada a contribué à l'exode de milliers de Québécois vers les États-Unis, où des emplois les attendaient...
Les Franco-Québécois ayant émigré malgré tout en Ontario et dans l'Ouest ont lutté vaillamment pour protéger leur culture, mais l'assimilation gruge constamment leurs effectifs.
À l'est, les Acadiens subissent depuis 1755 la dure médecine des Anglais...
Persécutés au Canada anglais, il ne nous restait que le Québec, resté largement français avec de nouveaux métissages irlandais, anglais, écossais...
Pendant longtemps, catholicisme et langue française allèrent de pair. La langue gardienne de la foi. Ou était-ce le contraire?
Après 1867, nos dirigeants québécois ont enfourché l'un après l'autre «l'autonomie provinciale», cette conviction que notre chez-nous doit, dans ses compétences, voler de ses propres ailes...
Cela dura jusqu'à Duplessis...
La grande libération des années 60 fut dramatique au Québec, alors que nous avons largué la religion et lancé une nouvelle offensive linguistique...
René Lévesque fit construire des barrages en français, envers et contre ces «Rhodésiens» anglo-québécois colonialistes qui nous traitaient en inférieurs, avec mépris. Des racistes, quoi...
Pour bien des Québécois, la politique remplaça la religion. La foi ne protégeant plus la langue, l'État le ferait. L'État québécois. Pour plusieurs, l'objectif devint alors l'indépendance.
Pour la majorité anglo-canadienne aux commandes et pour un groupe de Québécois ultra anti-nationalistes (P.-E. Trudeau en tête), la menace indépendantiste devint alors la cible principale.
Trudeau agit promptement en abandonnant le biculturalisme, remplacé par le multiculturalisme... Des jours sombres s'annoncent pour la culture française, qui devient l'une parmi bien d'autres au Canada...
En 1970, profitant de deux enlèvements perpétrés par une poignée de felquistes, Trudeau supprime les libertés du pays tout entier, impose les mesures de guerre (en temps de paix...), et met une partie de l'opposition indépendantiste en prison sans mandat...
Près de 500 innocents ont été cueillis par des policiers et militaires aux petites heures du matin, en octobre 1970, sans autre motif qu'ils étaient indépendantistes... Le pire crime politique commis en ce pays depuis 1867...
Il devint évident qu'Ottawa ne ferait plus de quartier. Toute action fédérale, légale ou illégale, serait permise pour anéantir une volonté collective croissante de créer un Québec indépendant.
Durant la nuit des longs couteaux, Trudeau, Chrétien et les autres provinces ont poignardé le Québec dans le dos et créé une constitution qui reniait la spécificité québécoise... sans l'accord du Québec...
Dans cette nouvelle charte canadienne, les Canadiens français, les Québécois, les Acadiens, perdaient leur identité collective, devenant des atomes francophones à travers le pays.
Cette Charte a été abondamment utilisée pour contrer la Loi 101... c'était d'ailleurs un de ses objectifs...
On voit déjà que le tir change dans les années 1980... on n'attaque plus seulement le projet indépendantiste ou le nationalisme, mais le caractère français du Québec, même comme province...
La crise d'Oka, en 1990, constitue l'une des premières tentatives pan-canadiennes, fort médiatisée, de donner des francophones une image raciste...
Après avoir saboté l'Accord du lac Meech, Trudeau et surtout Chrétien donnent le feu vert à toutes sortes de tactiques douteuses pour faire triompher le «non» au second référendum, en 1995...
La défaite de 1995 aura été un coup dur pour le PQ, et le commentaire de Parizeau sur le vote ethnique a été abondamment sur-utilisé pour renforcer les allégations de racisme et/ou xénophobie chez les indépendantistes...
Au début du 21e siècle, pris dans un étau multiculturel qui se resserre et constatant une immigration de moins en moins disposée à s'intégrer aux projets historiques du Québec francophone, la nation semble avoir perdu la boussole...
En février 2011, les libéraux du Québec (pas ceux d'Ottawa...) veulent imposer l'anglais intensif qui obligera tous les élèves franco-québécois à apprendre l'anglais... et la réaction est enthousiaste...
Pendant l'intermède Marois, le PQ tente de constitutionnaliser dans une Charte les rares valeurs rescapées des années 1960, y compris la langue française, l'égalité des sexes et la laïcité de l'État.
Le projet, généralement accepté chez les francophones, suscite un torrent de haine dans les médias, chez les libéraux, au NPD, au sein de la majorité anglophone et dans les milieux d'immigration intégristes...
Notre petit peuple, ne faisant qu'affirmer son droit d'exister chez lui selon ses propres valeurs, qui sont nobles et généreuses, se fait dire qu'il est intolérant, xénophobe, voire raciste envers ceux et celles qui refusent de se joindre à son cheminement historique...
Notre existence comme peuple, minée par le multiculturalisme, par l'érosion du français, par l'impossibilité d'affirmer des valeurs d'égalité, de laïcité et de francisation, est menacée.
Jadis la menace venait exclusivement d'Ottawa. Elle vient désormais de Québec, avec un gouvernement Couillard décidément anglicisateur; de Québec Solidaire, dont la haine envers le PQ prend de plus en plus des allures de haine envers la nation; et de tous ces groupes qui nous disent qu'ils ont le droit de reproduire ici les conflits, les cultures et les intégrismes qu'ils ont quittés...
Les étrangers que nous avons toujours accueillis arrivent désormais, de plus en plus nombreux, en nous disant qu'ils sont chez eux ici, à leurs conditions, et que toute tentative de les intégrer au Québec français historique relève de l'intolérance et de la xénophobie...
Les Libanais qui arrivent ici avaient un pays bien à eux... les Algériens aussi... les Italiens aussi... les Portugais de même... les Grecs aussi... les Africains et Antillais aussi... Nous, par contre, n'avons jamais eu de pays à notre image, ayant toujours été dominés par des gouvernements à majorité anglaise depuis la conquête...
Notre seul «chez-nous», c'est le Québec, petit village encerclé dans cette grande Nord-Amérique anglo-dominée... Nous avons le droit de nous défendre, nous avons le droit d'assurer que les nouveaux métissages, que nous souhaitons, se fassent dans le respect de nos principales valeurs et traditions... Ce n'est pas trop demander, il me semble...
En attendant de transformer notre demi-État en pays (ciel que ce jour arrive!!!), tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes, survit autour du grand fleuve....
Si nous ne le défendons pas, nous ne serons plus, comme l'écrivait le poète Paul Chamberland au milieu des années 1960, qu'une «page blanche de l'histoire»...
Nos ancêtres auront-il fait tant d'enfants pendant des siècles; nos auteurs, chanteurs, historiens, journalistes et autres auront-il créé une culture originale qui fait notre gloire; notre peuple aura-t-il mis tant d'efforts pour conserver le fil qui nous relie à la France; ces générations d'hommes et de femmes qui ont bâti de peine et de misère tout ce dont nous jouissons aujourd'hui, auront-elles sué et peiné pour voir une génération de lâches tout laisser tomber?
La moment est venu de poser la question qui risque de tuer... Ce qui nous avons érigé comme nation, comme peuple, depuis le 17e siècle, tout cela vaut-il la peine d'être sauvé, protégé, renforcé? Ou dira-t-on, en s'enivrant dans un multiculturalisme facile et anglicisant, que cela ne nous intéresse plus...
Les libéraux de Philippe Couillard et Québec Solidaire ont clairement indiqué leur rejet, non seulement du projet du Parti Québécois, mais de ce que nous sommes comme nation, de notre droit d'exister, de créer une société à notre image, accueillante pour les autres... mais à nos conditions.
Gilles Vigneault l'a résumé avec éloquence en une phrase. «Pour accueillir l'étranger, faut être chez soi»...
On veut nous enlever notre «chez-soi»... et manifestement, des milliers des nôtres sont prêts à l'abandonner sans combattre...
Lettres du Front
RépondreEffacerPar Pierre Allard
Aux barricades !
Un texte écrit avec une très grande éloquence. Quelle verve ! Quelle plume ! Je suis estomaqué, abasourdi, ébahi, stupéfait, sidéré.
D’accord, monter aux barricades de quoi ? Avec qui ? Avec l’énergie de mes 77 ans ? Un texte qui devrait être lu par TOUS les québécois, les étudiants de tous les niveaux, les membres de la Société Saint-Jean-Baptiste, les lecteurs de Vigile, L’Action Nationale, l’Encyclopédie de l’Agora, l’IRAI, OUI Québec, MNQ, le Journal de Montréal, Le Devoir, Le Droit, La Presse, Huffington Post, Wikipédia, Facebook, et j’en passe.
Né à Montréal en 1939, dans un quartier ouvrier appelé maintenant « Plateau Mont-Royal », alors que la deuxième guerre mondiale éclatait, je parlais alors, sans m’en rendre compte, un « franglais » partagé par les familles de mon voisinage. La langue anglaise était très omniprésente dans l’affichage et dans la plupart des grands magasins à cette époque.
Avec le temps et les efforts des religieux et religieuses qui m’enseignaient, j’appris un vocabulaire beaucoup plus en harmonie avec la langue française, MA langue. Celle de mes parents et de mes grands-parents, de mes ancêtres aussi.
Je peux dire que j’étais un fier canadien-français puisque mon père était né à Saint-Joseph-de-Sorel, d’un père né à Champlain près de Trois-Rivières et d’une mère née à Saint-Denis-sur-Richelieu, et ma mère née à Bourget en Ontario, de parents nés au Québec à Côteau-du-Lac et à Hull.
Je développai, au cours de mon enfance et de mon adolescence, une véritable passion pour la lecture, par exemple, l’Encyclopédie de la Jeunesse Grolier édition 1949, Tintin, et beaucoup d’autres.
L’histoire de l’Académie française
Si la fondation de l’Académie française par Richelieu en 1635 marque une date importante dans l’histoire de la culture française, c’est parce que, pour la première fois, les débats d’une assemblée de lettrés ont été considérés comme pouvant jouer un rôle éminent dans le devenir de la société et de la nation.
Selon le nouveau président de la République Française, Émmanuel Macron élu en mai 2017, il n’y a plus de culture française mais de la culture en France, il n’y a plus de langue française mais la langue en France.
Résultat, un pays multiculturel et multilinguistique, comme le Canada.
Alors, tous mes efforts pour améliorer mon français auront été vains.
idem avec vous et pour se qui est de la plume vous en avez une belle vous aussi j,aime bien vous lire vous autre les personne avec un vocabulaire impeccable .
EffacerMerci Johanne.
EffacerMerci de vos commentaires, M. Sauvageau et Mme Leclerc. J'apprécie.
EffacerM. Allard, votre texte constitue une excellente et vigoureuse base pour le manifeste qu'il faudrait pour secouer notre nation de sa torpeur, sinon de sa contemplation du suicide.
RépondreEffacerJe vais tenter de le faire connaître du mieux que je le peux.
Idem pour moi Daniel. Vive le Québec libre !
EffacerJ'ai toujours estimé qu'il était important de voir au-dessus de l'immédiat, de savoir d'où l'on vient pour décider de notre avenir... si avenir il y a... ces jours-ci, je n'en suis pas sûr...
EffacerBonjour et merci pour ce texte; "Aux barricades!" monsieur Allard. J'ai pris un grand plaisir à vous lire,votre plume n'a d'égale que le contenu de votre texte et le pire c'est que tout est vrai!
EffacerTout comme monsieur Sauvageau qui a su si bien exposé l'état d'âme d'un fier Québécois tout comme vous ainsi que Daniel Laprès. Je me fais un plaisir de partager et je me permets de vous citer;"3. J'aimerais qu'on aborde plusieurs questions de fond. Pourquoi lit-on moins les journaux? Pourquoi lit-on moins, tout court? Il faudra parler d'éducation, de culture, de tout. La proportion d'analphabètes fonctionnels est effarante. Il faudra aussi parler de la qualité du produit offert. J'ai toujours cru, peut-être naïvement, peut-être pas, qu'un bon journal trouvera des lecteurs. Tiré "Du silence assourdissant des salles de rédaction"
Lorsque nos gouvernements coupent en éducation et que des Idéalistes tentent de défendre les droits ou intérêts des citoyens; "la machine " est trop bien huilée et en plus les "leaders syndicaux" qui se retrouvent dans le même bain que l'employeur et sur le même bateau.
J'admire votre vaillance et votre courage. Ceux qui défendent la langue française défendent aussi l'intelligence du peuple. Ce que les élus cherchent c'est nous maintenir dans la "plèbe le prolétariat" afin que nous redevenions des porteurs d'eau. Vous étiez tout comme GIlles Sauvageau et Daniel Laprès je présume de ces batailleurs qui espèrent un Québec où les citoyens évolueraient pour le mieux ,mais.
Mais j'en suis rendu à ;"1. Je suis quelque peu outré du silence assourdissant qui émane des salles de rédaction des quotidiens de Gesca, y compris La Presse. J'ai toujours cru que le milieu journalistique en était un de remises en question constantes, de contestation, de reddition de compte, du second regard, de réflexion et, par conséquent, de diversité et de choc d'idées. S'il reste quelque chose de ce bouillonnement que j'ai connu, ça ne paraît pas. Trop de journalistes ont la bouche cousue…
Mais ils conservent leur "JOB" et cautionnent les abrutisseurs des citoyens du Québec les Couillard Trudeau Coderre Charest Mes respects monsieur Allard.
Respectueusement Raymond Drapeau
Baie-Comeau
Laissez-moi vous conter cette histoire comme je la vois, comme Franco-Ontarien ayant choisi de (re)devenir Québécois en 1975 (le 1e mai 1973)... après trois générations d’exil au Canada!
RépondreEffacer« Un texte écrit avec une très grande éloquence. Quelle verve ! Quelle plume ! Je suis estomaqué, abasourdi, ébahi, stupéfait, sidéré. »
- Gilles Sauvageau
Laurent Desbois
Ex-franco-hors Québec, d’origines métis et acadienne,
fier Québécois depuis plus de quarante ans,
et canadian… par la force des choses et temporairement …. sur papiers seulement!
« La crise d'Oka, en 1990, constitue l'une des premières tentatives pan-canadiennes, fort médiatisée, de donner des francophones une image raciste... »
EffacerLa loi des indiens (Acte des Sauvages) de 1876 d’Ottawa, qui est une suite logique de la constitution canadienne (British North American Act) de 1867, n’est non seulement raciste, mais aussi sexiste !
La crise d’Oka a été créé pour bifurquer l’attention des Québécois suite au rejet de l’accord du Lac Meech !
« La crise d'Oka aurait pu durer moins longtemps si le fédéral avait fait preuve de plus d'ouverture, affirme aujourd'hui l'ancien ministre des Affaires autochtones du Québec » John Ciaccia, ex-ministre libéral.
Voir : « OKA: DERNIER ALIBI DU CANADA-ANGLAIS »
Par Robin Philpot, 2000 , V.l.b. ISBN :
9782890057555 (2890057550)
http://lesintouchables.com/afficherlivre.php?id=538&demandeCouvs=%5Btype+Function%5D&toutAfficher=%5Btype+Function%5D&greffeOmbre=%5Btype+Function%5D&greffeCurseur=%5Btype+Function%5D&decortiquerListe=%5Btype+Function%5D&toutReduireAuFormat=%5Btype+Funct
Merci, M. Desbois. J'ai mis beaucoup d'efforts pour rédiger ce texte fort risqué. Ça me rassure qu'il suscite de bons commentaires.
EffacerTout comme la grève des étudiant en 2012 qui aurait pu se régler en quelques jours mais qui fut entretenue par Charest afin de mobiliser l'ensemble des médias afin que le gouvernement sous Harper passe son budget appelé "loi mammouth" un budget qui modifiait plus de soixante-douze lois surtout celles sur l'environnement dont plus huit cent cours d'eau non protégés n'ouvrait-il pas le cheminement d'un oléoduc?
EffacerAvez-vous une page Facebook ou Twitter. Sur ces plate-formes on peut envoyer des messages privés.
RépondreEffacerMerci pour cette lettre et pour votre courage. J'aimerais ajouter, si je peux me permettre, la réalité des Peuples Originaires qui nous ont accueillis ici. En espérant que cette lettre animera le débat constructif que vous amenez ici Monsier Allard.
RépondreEffacerJe me souviens...
De quoi au juste? Personne ne sait vraiment. Peut-être on veut se souvenir de ne pas se rappeler? Ne pas se rappeler que l'endroit où nos ancêtres se sont établis était habité par les Peuples Originaires à ce territoire depuis plus de 10,000 ans, et qu'ils vivaient en équilibre et dans le respect de l'environnement. Leurs communautés nous ont accueillis, nourris, guéris et nous ont traités comme des membres de leurs propres familles. C'est de cette rencontre qu'est né le Québec.
Nos ancêtres ont donné leur parole qu'ils allaient protéger l'environnement et qu'ils n'allaient jamais s'ingérer dans les cultures ancestrales des peuples d'accueil. Cet engagement a été officialisé par le Traité de Paix Wampum à Deux Voies, le traité fondateur du Canada, qui a encore force de loi aujourd'hui et tant que la lune brillera.
J'aimerais pouvoir dire que j'ai la conscience Québécoise tranquille...
Génocide prémédité à travers les pensionnats amérindiens, loi sur les Indiens; loi honteuse complètement archaïque qui ne devrait être acceptée de quiconque. Nous les avons enfermés dans des réserves, comme du bétail, ceux là même qui nous ont si généreusement accueillis. C'est une grande partie de nous-mêmes que nous avons endommagée et enfermée dans ce processus destructeur, la plus honorable partie de nous-mêmes, en fait.
Je rêve du jour où le Québec pourra se regarder en face et être fier de ses origines et dire: "Au Québec, on n'accepte pas l'assassinat, le viol, le mensonge, la corruption, l'injustice et la destruction suicidaire de l’environnement."
Il est temps de mettre tous nos efforts à corriger les dégâts en implémentant des technologies environnementales correctives si on veut se donner une chance de pouvoir survivre à cette crise planétaire.
Cette humanité endormie, cette soif de droiture et de moralité, elle attend patiemment que l'on extirpe ces racines pourries qui continuent de se nourrir de notre histoire nauséabonde, pour en replanter de nouvelles, ancrées dans la paix, la justice et l'intégrité. Il n'y a pas de plus beau cadeau que nous puissions offrir à nos enfants, à nous mêmes et au monde entier.
Souvenons-nous.
Marie-Claude Lacroix (marieclaudelacroix@yahoo.com)
Un merveilleux exposé. Comment faire pour que comprennent nos concitoyens qu'il y a urgence dans la demeure et qu'ils doivent se réveiller et AGIR.
EffacerGilles Sauvageau
Les premiers Québécois étaient Gaspésiens et les Mi'kmaq seraient la PREMIÈRE NATION de la Vallée du Saint-Laurent!
RépondreEffacerhttps://www.youtube.com/watch?v=VmWfqqPv_Wg
Les Indiens Planos ou Planoens ont longé les hautes terres de la vallée du Saint-Laurent, il y a plus de 10,000 ans, pour se rendre en Gaspésie, lorsqu’ils sont arrivés des plaines de l’ouest américain par la Sibérie!
Ceux-ci sont mes ancêtres de par ma lignée Mi'kmaq en Gaspésie! De ce fait, ils seraient la PREMIÈRE NATION dans la vallée du Saint-Laurent.
De plus et beaucoup plus tard, les Micmacs disputèrent la possession de la presqu'île de Gaspé aux Mohawks.
Il est à noter que bien que les Indiens Planos seraient les premiers à longer les hautes terres de la vallée du Saint-Laurent, ceux-ci n’ont pas mis les pieds à cette époque sur ce qui est maintenant l’Île-de-Montréal. La raison est simple… suite au retrait de la glaciation, l’Île-de-Montréal aurait été submergé à quelques mètres sous l’eau!