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«Le premier ministre Trudeau avait déclaré que le problème de l'unité canadienne était désormais une affaire réglée. Le pays s'était engagé dans la voie attirante du multiculturalisme et du bilinguisme. Le séparatisme était agonisant.»
Justin en 2018.? Non, Pierre Elliott en 1972, propos rapportés dans la revue Maintenant (numéro de décembre 1972). Comme quoi les choses ne changent pas toujours...
Qui se souvient? Une pub qu'on ne verra plus... automne 1972...
......................................................«Vu la disproportion des forces en présence, le bilinguisme qui ne présente aucun danger pour la survie de l'anglais constitue, pour les francophones, la voie royale qui mène à l'assimilation.»
Un texte sur le recensement de 2016? Non, un texte signé Jules Tessier (Comment le bilinguisme mène à l'assimilation) dans la revue Maintenant, numéro d'avril 1972
«Quand on fait du syndicalisme, on n'a pas à pousser à la grève des ouvriers qui n'ont pas envie de la faire, ou qui ont peur de la faire. On n'a pas non plus à empêcher de faire la grève les ouvriers qui sont décidés à la faire.»
Le syndicaliste Michel Chartrand, de la CSN, cité dans la revue Maintenant d'octobre 1971.
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«Au Canada anglais, il semble que la cote de popularité de M. Trudeau va se maintenir à la hausse. Il a tenu sa promesse de répondre avec vigueur au séparatisme. Qu'il y réponde en faisant fi des lois mêmes qui sont à la base des libertés constitutionnelles, cela ne semble pas important...»
George P. Grant, de l'Université McMaster de Hamilton, auteur de Lament for a Nation, commentant la crise d'octobre dans la revue Maintenant, numéro de mai 1971
Le numéro sur la crise d'octobre 1970
«Sous prétexte des événements actuels (la violence du FLQ), le pouvoir établi se sert de la force policière pour réprimer toute forme d'opposition venant de gens qui travaillent déjà à transformer la société par des voies démocratiques.»
Signature collective (dont Guy Rocher) du 31 octobre 1970, publiée dans la revue Maintenant.
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«Et à force d'avoir pris en haine toutes les servitudes, nous serons devenus des bêtes féroces de l'espoir.»
Gaston Miron, cité dans la revue Maintenant de janvier 1971.
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«On parle de légaliser la marijuana. L'opiomanie, le cannabisme, la cocaïnomanie, les polyintoxications laissent entrevoir le jour où, dans une catégorie de restaurants, à côté de la salière, des petits pots contiendront LSD, marijuana, haschisch, etc... au choix du client. Allongé à la romaine, pourquoi pas?»
Claude-Gérard Sarrazin, dans un texte de Maintenant (avril 1970) sur la pollution par la cigarette.
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...le Parti Québécois à la veille de sa première élection générale
«Le nationalisme québécois, celui qui sert d'inspiration au programme du PQ, possède une fonctionnalité profonde qui est de restituer aux Québécois le sens d'une patrie, de leur ouvrir toutes les occasions possibles de s'affirmer sur le plan national et international, de faire une nation moderne d'un territoire encore en proie aux contraintes d'une domination coloniale.»
Texte collectif dans la revue Maintenant de mars 1970 (avant l'élection du 29 avril). Ce texte vaut toujours en 2018...
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L'unilinguisme français au Québec? «Si c'est cela faire montre de racisme, tous les peuples en sont coupables qui exigent qu'on parle chez eux leur propre langue. Et les neuf autres provinces nous ont indiqué la voie il y a longtemps. Je vois mal qu'on puisse considérer comme du fanatisme le refus de se suicider...»
Le romancier et journaliste André Langevin, dans la revue Liberté (1964) cité dans Maintenant, numéro de décembre 1969. Et cinquante-quatre ans plus tard?
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«De l'Atlantique au Pacifique, les journaux anglo-canadiens, à quelques exceptions près, entretiennent un réseau serré d'hostilité envers le Québec, envers notre pays d'origine, envers l'une des deux cultures nationales. La francophobie de cette presse monolithique est parfois presque aussi virulente et aberrante que l'antisémitisme de l'Allemagne à l'époque du nazisme.»
Éditorial de la revue des Dominicains, Maintenant, en mars 1969. S'ils avaient pu lire les commentaires tout aussi francophobes qu'on voit aujourd'hui dans les médias sociaux...
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Amen...
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