lundi 10 octobre 2022

Les chemins d'été (épilogue)

Samedi 16 juillet 2022

Cette journée commence à Alma et se terminera à Gatineau. 680 km de route, environ. Je suis, comme d'habitude, le lève-tôt du groupe et avant le départ, comme à chacun de mes voyages, j'en profite pour prendre quelques photos de l'endroit où on a vécu (cette fois pendant 12 jours). Question de pouvoir  rafraîchir ma mémoire, si jamais elle s'embrouille. La table où Claude, Jacqueline, Ginette et moi avons mangé, jasé et joué aux cartes. Les chaises où on a lu, ou regardé nos tablettes. Le téléviseur qu'on n'a jamais vraiment utilisé, parce que pour les premiers six jours il ne fonctionnait pas et qu'après avoir été réparé, Dam-en-Terre n'offre qu'une seule station de télévision à sa clientèle, le réseau français de Radio-Canada. «Les gens ne viennent pas ici pour voir la télé», m'a-t-on répondu au bureau de l'administration. Sans doute...

Le salon de notre résidence de villégiature à Dam-en-Terre

La route sera longue, et les au revoir se font tôt. À la tristesse de voir notre séjour au Saguenay-Lac-Saint-Jean se terminer se mêle le bonheur de l'expérience et l'anticipation de se revoir, les quatre, en Outaouais à d'autres occasions. Après un plein d'essence et un copieux déjeuner (avalé avec moins d'appétit que d'habitude) au restaurant Marchand de Saint-Bruno, en banlieue d'Alma, la plaine jeannoise cède vite le pas aux sommets et vallées que traverse la route 169 dans le parc des Laurentides, jusqu'à la 175 et l'arrêt nécessaire à L'étape (photo ci-dessous). Plus on roule, plus une toux incessante me nargue, et mon niveau d'énergie semble suivre une courbe descendante...


À mesure qu'on s'approche de l'Outaouais, je commence à soupçonner que j'ai rapporté cette chose que j'avais réussi à éviter depuis mars 2020, armé de prudence et de quatre vaccins. À notre arrivée, je nourris encore quelque espoir qu'il s'agisse d'un vulgaire rhume, mais dès le lendemain matin on sort les tests et le résultat ne se fait pas attendre. En quelques secondes, une ligne rouge foncée de trop me dit que le verdict est sans appel. J'ai contracté la COVID... Les symptômes ont heureusement été légers dans mon cas. Ginette devait suivre avec un test positif quatre ou cinq jours plus tard. Claude et Jacqueline ne l'ont pas contractée. 


Deux jours plus tard, mon périple prend officiellement fin - du moins dans ma tête - quand je verse les dernières gouttes du deux-litres de lait Nutrinor (un nom que l'on voit partout au Lac-Saint-Jean) qu'on a acheté à Alma. Je ne sais pas, mais il semble avoir meilleur goût que celui auquel je me suis habitué à Gatineau. Peut-être parce que j'ai un faible pour les coopératives et que le lait Nutrinor, comme on l'indique sur les contenants, est fabriqué par une «fière coopérative de fermiers-propriétaires» de la région du Lac Saint-Jean. 



Et voilà! Là là (avec l'accent des 12 jours précédents)...


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